Autre bonne nouvelle, pour les promoteurs d’immeubles tertiaires, le texte adopté par l’Assemblée nationale prévoit de faciliter la transformation de bureaux en logements en instaurant un « bonus de constructibilité », c’est-à-dire des droits à construire supplémentaires. Concrètement, ce bonus consiste en une autorisation de dépassement, jusqu’à 30%, de la surface accordée par le permis de construire. En clair, la loi veut favoriser la « réversibilité » des biens. La possibilité pour un immeuble de bureaux d’être facilement transformé en habitation, par exemple.
Jusqu'à présent, pour un promoteur, la transformation d’un immeuble de bureau en appartements était trop coûteuse. Notamment parce que transformer un bâtiment tertiaire en habitations, ferait perdre en moyenne 15 % de surface rentable. Elle n’entrait donc pas dans son modèle économique. Au bilan du constructeur, un immeuble était moins onéreux vide que transformé en appartements. Grâce au « bonus de constructibilité » qui donc va passer de 10 % actuellement à 30 %, les opérateurs vont pouvoir atteindre, ou approcher, l'équilibre économique lors des opérations de transformation de bureaux en logements. Cette mesure pourrait permettre de créer rapidement entre 10 000 à 20 000 logements en Ile-de-France selon le gouvernement.