Tout est mobile, et il est clair qu'aujourd'hui l'immobilier ne peut pas rester statique. Il y a deux cadres qui évoluent principalement. Le premier cadre, c'est la réglementation. On est de plus en plus soumis et contraint par la réglementation. Que ce soit en matière écologique et en matière de développement durable. Ensuite, il y a l'évolution sociétale du mode de travail : le coworking, le coliving, la ville connectée, les immeubles connectés, les services intégrés dans les immeubles, les conciergeries etc...

Nous devons, en tant que société de gestion, prendre en compte l'ensemble de ces facteurs au moment des acquisitions des immeubles, et les répercuter sur les immeubles et notre patrimoine existant.

Sur le plan réglementaire, beaucoup de sociétés de gestion anticipent et sont peut-être inquiètes de l'application de la loi Elan qui nous impose d'ici 2030 une baisse des consommations d'énergie de l'ordre de 40%.

Concrètement, on peut les accompagner par exemple, en faisant un audit de leur système existant, de leur équipement, pour les amener à changer les ampoules contre les leds, pour les amener à mettre en place des compteurs qui vont aider à régler plus finement la climatisation etc.

Tout cela pour faire des économies d'énergie qui profiterons autant à la SCPI qu'aux locataires.

Les sociétés de gestion ont dû aussi évoluer avec le marché. Avant on gérait tout simplement des mètres carrés. Aujourd'hui on gère du mètre carré qualifié. Il faut être capable de fournir des services, d'accompagner les locataires et de les conseiller au mieux, dans un monde de plus en plus connecté et de plus en plus ouvert vers l'extérieur.